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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 13:08
Suite à mon post précédent concernant Europeana, j’ai été amené à regarder un certain nombre de blogs, et ai retenu les URLs suivantes :
Au hasard de ces derniers posts, même si je ne partage pas toujours le ton qui les anime, je retrouve un certain nombre de questions que je me pose. Au moment où les " porteurs " du giga-projet s’en vont (MM. Chirac et Jeanneney), et – pourquoi ne pas l’espérer ? – pour éclairer leurs successeurs, reprenons-en quelques-unes ci-dessous :

  1. 1) Comment peut-on à la fois voir se développer une " contribution française à la bibliothèque numérique européenne " (Europeana) et le projet de bibliothèque numérique européenne validé par l’Union Européenne (développement de The European Library, cf. mon post précédent) ?
    Il y a en effet fort à parier, comme on peut le lire dans ces billets, que : Europeana s’oriente doucement et sûrement vers un Gallica V2 (qui était absolument nécessaire, ne serait-ce que pour le mode texte)…et The European Library sera la BnUE, mais quand, et comment ?

  2. 2) pourquoi continue-t-on à lire que Google exige l’exclusivité d’une bibliothèque avec laquelle il signe ?
    Le post d'O. Morin nous ramène au texte du contrat Google/ U of Michigan. Sous réserve d'interprétation erronnée de ma part, ce texte signifie qu’un ouvrage de bibliothèque numérisé par Google pourra être mis en ligne sur le site de la bibliothèque elle-même, mais ne pourra pas être vu dans le service MSN Book Search.
  3. A ce propos je pose une question à laquelle je n’ai toujours pas la réponse : le moteur simple MSN (pas MSN Book Search) pourra-t-il indexer les contenus numérisés par Google et Stanford Library par exemple ? autrement dit un internaute utilisant MSN peut-il accéder aux livres Google/ Stanford ? (ou un internaute utilisant Google peut-il accéder aux livres MSN/ Bristish Library ?)

  4. 3) Dans l’interview de la directrice générale de la BnF je lis : " l’adhésion à un système, celui de Google, de la part de ces bibliothèques, qui comprend, comporte intrinsèquement l’accès aux documents en fonction d’un ordre régi par des critères de rentabilité commerciale ". Autant ce débat sur le page ranking peut se justifier à propos du moteur Google, autant je ne comprends pas ce débat à propos de Google Book Search…Par exmple je fais une recherche " polytechnique " sur Google Book Search, j’obtiens des résultats, mais je ne vois pas quel type de " page ranking commercial " Google pourrait faire sur des livres patrimoniaux. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?

N'hésitez pas à metre vos interprétations et réponses éventuelles, notamment sur les points 2) et 3). 

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commentaires

N
A propos de votre point 1/  - en fait, il n\\\'est pas impossible que si le discours public porté par la BnF était celui de son président, la réalité du travail accompli par la BnF, càd tout à fait concrétement par les conservateurs de la BnF, était dès le départ orienté vers un Gallica v2A propos de votre point 2/ le directeur de la California Digital Library faisait remarquer lors d\\\'une conférence la chose suivante. Soit un livre, sous droits, appartenant aux Presses de l\\\'Univ de Californie; il est numérisé dans le cadre du programme GBS - U of California. Il est mis en ligne par Google dans BGS, et par l\\\'U of C. dans le cadre du programme de la California Digital Library. Vous le cherchez dans GBS, vous le trouvez, mais pas en texte intégral: sous forme de "snippets" avec un lien vers un libraire en ligne pour la suite; vous le cherchez dans Google, ou dans Yahoo!, MSN, etc... vous le trouvez en texte intégral sur la California Digital Library car s\\\'il est sous droits l\\\'éditeur, UC Press, a décidé de le mettre en ligne. Ce qui d\\\'ailleurs, touche aussi au point 3. Mais...A propos du point 3/ Il est certain que Google est maître de la façon dont il met en ligne pour son propre compte, dans GBS, les documents numérisés dans ce programme. Mais d\\\'une part un contrat synallagmatique est autre chose que "l\\\'adhésion à un système", et d\\\'autre part rien n\\\'interdit aux bibliothèques de proposer un autre "ordre" d\\\'accès au document. Et pour finir sur ce point, l\\\'exemple utilisé au point 2 ne correspond à mon avis pas à un calcul machiavélique de Google de ne pas proposer le texte intégral pour favoriser une vente: c\\\'est juste, sans doute, que le livre est sous droits et que Google ne sait pas a priori si l\\\'éditeur accepte la mise en ligne complète.Je suis moi aussi perplexe quant à cette citation d\\\'Agnès Saal. Je ne vois pas bien quel calcul commercial Google pourrait faire, si ce n\\\'est avoir le moteur le plus efficace possible pour que le chercheur revienne?
Répondre
A
Réponse A.M.: En fait, mon propos pour le point 2 porte surtout sur les livres hors droits (je pense d'ailleurs que, pour l'Université de Californie par exemple, ce ne sont pas les mêmes personnes qui négocient pour la Bibliothèque (UC Library) et pour les Presses de l'Université. Ma question pour 2) et 3) porte donc sur les livres hors droits qui sont intégralement numérisés (pas les "snippets").<br />

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  • : Humanités numériques, édition scientifique, diffusion numérique de la connaissance, Enseignement supérieur et recherche, géographie et histoire industrielles (auteur Alexandre Moatti) = ISSN 2554-1137
  • : Discussions sur le projet de Bibliothèque numérique européenne, sur les bibliothèques numériques en général; sur l'édition scientifique papier & en ligne.
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Avant-propos

Ce blog est créé à la rentrée scolaire 2006 pour suivre les sujets suivants:
# Bibliothèque numérique européenne (BNUE), et bibliothèques numériques en général.
# Edition et revues scientifiques.
Il est étendu en 2023 sur des sujets connexes aux précédents, mais néanmoins liés : patrimoine industriel, géographie industrielle.

 
Alexandre Moatti
 
 

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