9 avril 2007
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Suite à mon post précédent concernant Europeana, j’ai été amené à regarder un certain nombre de blogs, et ai retenu les URLs suivantes :
- – Retranscription d’une interview d’A. Saal, directrice générale de la BnF, dans une émission de France-Culture le samedi 17 février 2007 (merci au blog Tinihane, qui effectue ces transciptions !)
- – Nicolas Morin, Galliflan, le test (et la politique, toujours…), post du 31 mars 2007 (voir aussi son post du 17 décembre 2006 Europeana ? Galliflan !) (via O. Ertzsheid affordance.info)
Au hasard de ces derniers posts, même si je ne partage pas toujours le ton qui les anime, je retrouve un certain nombre de questions que je me pose. Au moment où les " porteurs " du giga-projet s’en vont (MM. Chirac et Jeanneney), et – pourquoi ne pas l’espérer ? – pour éclairer leurs successeurs, reprenons-en quelques-unes ci-dessous :
- 1) Comment peut-on à la fois voir se développer une " contribution française à la bibliothèque numérique européenne " (Europeana) et le projet de bibliothèque numérique européenne validé par l’Union Européenne (développement de The European Library, cf. mon post précédent) ?Il y a en effet fort à parier, comme on peut le lire dans ces billets, que : Europeana s’oriente doucement et sûrement vers un Gallica V2 (qui était absolument nécessaire, ne serait-ce que pour le mode texte)…et The European Library sera la BnUE, mais quand, et comment ?
- 2) pourquoi continue-t-on à lire que Google exige l’exclusivité d’une bibliothèque avec laquelle il signe ?Le post d'O. Morin nous ramène au texte du contrat Google/ U of Michigan. Sous réserve d'interprétation erronnée de ma part, ce texte signifie qu’un ouvrage de bibliothèque numérisé par Google pourra être mis en ligne sur le site de la bibliothèque elle-même, mais ne pourra pas être vu dans le service MSN Book Search.
- A ce propos je pose une question à laquelle je n’ai toujours pas la réponse : le moteur simple MSN (pas MSN Book Search) pourra-t-il indexer les contenus numérisés par Google et Stanford Library par exemple ? autrement dit un internaute utilisant MSN peut-il accéder aux livres Google/ Stanford ? (ou un internaute utilisant Google peut-il accéder aux livres MSN/ Bristish Library ?)
- 3) Dans l’interview de la directrice générale de la BnF je lis : " l’adhésion à un système, celui de Google, de la part de ces bibliothèques, qui comprend, comporte intrinsèquement l’accès aux documents en fonction d’un ordre régi par des critères de rentabilité commerciale ". Autant ce débat sur le page ranking peut se justifier à propos du moteur Google, autant je ne comprends pas ce débat à propos de Google Book Search…Par exmple je fais une recherche " polytechnique " sur Google Book Search, j’obtiens des résultats, mais je ne vois pas quel type de " page ranking commercial " Google pourrait faire sur des livres patrimoniaux. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?
N'hésitez pas à metre vos interprétations et réponses éventuelles, notamment sur les points 2) et 3).