À propos d'une éventuelle "taxe Google" pour rétribuer les entreprises de journaux papier, Mme Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, estime "indispensable" une "forme de rétribution par les sites qui aujourd'hui tirent un profit réel de l'utilisation des contenus riches en information, en savoir-faire, en matière grise". (source ZDNet)
Nous sommes assez nombreux, bloggueurs, universitaires, autres, à produire nous aussi sur Internet des "contenus riches en information, en savoir-faire, en matière grise". Ainsi, pour ma part, je pense (sans doute très immodestement) que des sites comme BibNum que j'ai conçu, ou l'encyclopédie Wikipédia à laquelle je contribue, ou des blogs comme mon blog de sciences, ainsi que ceux regroupés dans l'association Café des sciences à laquelle j'appartiens, ou des sites de revues comme le Bulletin de la SABIX que je dirige, et de nombreuses autres revues, pourraient très bien entrer dans le périmètre décrit par la ministre.
Alors, en cas de "taxe Google", pourquoi nos structures de projets et nos associations n'en seraient-elles pas elles aussi bénéficiaires ? Pourquoi limiter cela à la presse ?
(matière grise, in "3DBrain", WikiCommons)
(plus je tourne cette idée de "taxe Google" dans ma tête, plus je pense que c'est une idée baroque — mais si elle est débattue, débattons-en pour tous, et pas seulement pour les éditeurs de presse !) (pourquoi pas : une QPC sur un tel projet ?)
(voir aussi sur mon blog la suite 2015, à partir d'un article de la Revue du Crieur sous un angle analogue)